Paris recèle un milliers de visages pour le néophyte et toujours plus de secrets à révéler à ses nombreux amants. Et bien que la Citée Vampirique ne soit qu’une petite partie de la capitale, elle possède également sa part de mystères, changeant d’un quartier à l’autre, d’un trottoir à un bord de seine, pour offrir à ses visiteurs ce qu’ils désirent le plus… ou le moins.

Paris la belle, Paris merveille, Paris défiant l’ancienne New York de ses tours de verres et d’acier reflétant le ciel sans pour autant en laisser passer la lumière. Pour les amoureux des intérieurs design et épurés, les amants de la technologie, et ceux qui regrettent simplement l’époque où les hommes ne craignaient plus de défier les lois de la gravité. Ici, le luxe va de paire avec l’espace et la beauté avec le vide. Peut-être y a-t-il même une leçon à en tirer.

Tous les vampires, c’est bien connu, n’aiment pas l’exubérance. Pour ceux qui préfèrent se cacher dans la banalité sans pour autant renoncer à leur confort, il y a les grands immeubles haussmanniens qui sillonnent la ville. La plupart d’entre eux furent détruit par les bombardements mes reconstruits dans la plus pure tradition napoléonienne. Les rues sont larges, propres et policées, peu dérangées par la vermine. L’endroit idéal pour se reposer ou profiter de la ville sans avoir à se préoccuper de quoique ce soit.

Entre les tours et napoléon, pour les plus jeunes de nos immortels amis, vous avez également l’art-déco et ses immeubles au style souvent farfelu. Terrasses insolites, balcons en verre et nouveaux matériaux réservent au promeneur non avertit de multiples occasions d’étonnement et parfois même d’émerveillement. L’intérieur de ces bâtiments est souvent très curieux, avec des meubles de forme étrange, une lumière souvent légèrement colorée et une recherche de l’innovation pas toujours justifiée.

Les solitaires ne sont pas non plus oubliés. Les plus riches d’entre eux pourront même avoir la chance de faire l’acquisition d’un des rares hôtels particuliers encore à vendre. Ils ne sont pas donnés mais ont l’avantage de ne pas avoir pignon sur rue, souvent séparés du bruit par quelques arbres et un peu de gazon. Souvent cachés dans des ruelles voire à l’intérieur même d’immeubles, ils sont silencieux, confortables, parfait pour profiter de l’immortalité et inviter des amis. Attention cependant, leur isolement en fait des cibles faciles pour les chasseurs les plus aventureux et certains vampires jaloux. Il ne fait pas toujours bon être à l’écart.

Enfin, pour les artistes et les bizarre, il y a les ruelles étroites des quartiers bohèmes. Les appartements ne sont plus de première jeunesse et ils pourraient être plus grand mais le quartier est sympathique et il est facile d’y faire de nouvelles rencontres la nuit au coin d’une rue. Les vampires qui y vivent sont souvent des êtres exubérants, aimant les contacts plus que le luxe et préférant la fête à la politique.